Rosetta, c’est l’envie de jouer sur les contrastes entre les différentes pièces du répertoire, écriture rigoureuse ou minimaliste, contemplation ou extériorisation, sucré-salé, arrondi-anguleux. Envie aussi de développer respect narratif du concert en travaillant sur les structures, soit à l’intérieur d’un morceau, soit en juxtaposant certaines pièces ou en les reliant par des plages d’improvisation, créant ainsi des suites susceptibles de varier d’une exécution à l’autre.
Tout projet musical, toute idée, toute partition ne sont que ce qu’en font les interprètes, ne pourront donc vivre qu’après avoir été digérés puis recréés par eux. Tout concert est par conséquent un petit miracle à recréer, avec l’étincelle de chacun, y compris la flamme du public.