Ce petit bonhomme est en train de mettre la scène jazz suisse sens dessus dessous. Même les plus réfractaires aux solos de batterie sont obligés de l'admettre: Julian Sartorius n’est pas un batteur ordinaire. Il donne la preuve par l'exemple à coup d'apparitions éclair dans l'ensemble du pays. En plus de sa collaboration avec Sophie Hunger ou Colin Vallon, on l’a vu participer à de nombreux projets dans le monde du jazz, du rap ou du rock suisse alémanique. En 2011, il a enregistré chaque jour et pendant une année un "beat" différent, publiant le tout sous la forme d'un journal. Cette expérience lui a donné envie de poursuivre dans l'aventure solitaire, et c'est désormais en proposant une approche absolument inédite, ludique et hautement virtuose de son instrument qu'il se forge une solide réputation de génie un peu fou.