Malcolm Braff,
c’est notre chouchou, celui qui a inauguré notre Petite Salle qui grâce à vous
est devenue grande. Et c’est chaque année un bonheur de le recevoir, comme le
roi qu’il est, entouré de deux superbes musiciens, Bânz Oester et Samuel Rorher
(mesdames, regardez bien la photo et il paraît qu’en vrai, ils sont encore mieux,
quant à vous messieurs, ne soyez pas jaloux). Un peu de sérieux, ne perdons pas
les pédales. Ce trio est tout neuf, puisqu’il n’a qu’un an, mais les nombreux
concerts qu’il donna enthousiasmèrent le public, parfois jusqu’à l’ouverture
des boulangeries, foi d’animal. On ne présente plus Malcolm Braff, ce géant de
l’improvisation cet amoureux du public, ce tigre plein de fougue, bourré de
talent et de joie devant son piano. Bânz Oester, le contrebassiste virtuose qui
réconcilie ciel et terre selon Viva la musica, a joué notamment aux côtés de
Michael Brecker, Ray Anderson, Arthur Blythe, Léon Francioli, Pierre Favre,
j’en passe et des meilleurs. Il n’a fallu qu’un roulement de caisse claire à
Samuel Rohrer depuis son retour de la Berkley School de Boston pour se faire un
nom. Demandez à Matthieu Michel, Erik Truffaz, Charles Gayle ou Eric Alexander
la raison de son succès. Vendredi 13, tous à la Ferme, tous à l’Asile (comme
dirait notre excellent ami Mihit) pour une soirée de folie !