Rosalia Agadjanian flûte
Ashot Kchatchatourian piano
La musique est affaire de famille chez les Arméniens Agadjanian : Anaïda chante, son neveu l’accompagne au piano, alors que sa fille se dédie à la flûte. De Bakou, en Azerbaïdjan, leur lieu de naissance, ils se rendent à Moscou où Anaïda poursuit sa carrière à l’Académie des Gnessins, puis à la Chapelle symphonique de Russie, sous la direction de Valéry Polansky, et en donnant des récitals, De 98 à 01, elle formera la voix des enfants de la Schola de Sion. Elle enseigne actuellement le chant dans le Haut-Valais et collabore à la Société suisse de pédagogie musicale. C’est auprès de la Professeur Sirvat Kazandjan qu’elle obtint sa virtuosité, Rosalia Agadjanian, à son arrivée en Suisse en 98, fut confiée au talentueux Jörg Lingenberg et remporta trois ans plus tard le 2e prix du concours de Lugano, Elle étudie actuellement à Genève chez Jean-Claude Hermanjat, Quant à Ashot Kchatchatourian, c’est en Arménie qu’il étudia le piano, encouragé par un 3e prix au concours du collège musicale Babadjanian. Il poursuit aujourd’hui ses études professionnelles au conservatoire de Neuchâtel chez Paul Cocker.
Le trio a choisi un programme qui permet à chacun de donner la mesure de son talent à travers des oeuvres aussi variées dans le temps que dans l’espace, de la Russie de Tchaikovsky et Rachmaninov à l’Italie de Verdi et Puccini, en passant par la France de Fauré ou l’Argentine de Piazzola, pour n’en donner que quelques exemples.